Messages : 80 Date d'inscription : 23/09/2012 Age : 28 Localisation : Poudlard
Feuille de personnage Statut du Sang: Sang-Pur Baguette Magique: Bois de saule, crin de licorne, 35 cm. Allégeance: Dumbledore et l'Ordre du PhoenixRonald B. Weasley
| Sujet: Ronald B. Weasley - Elève de Gryffondor Dim 23 Sep - 15:31 | |
| Ronald Weasley Votre Personnage
ღ Nom : Weasley ღ Prénoms : Ronald Bilius, dit aussi Ron ღ Âge : 15 ans ღ Date de naissance : 1er Mars 1980 ღ Nationalité : Anglaise ღ Lieu de Naissance : Loutry Ste-Chaspoule ღ Statut du Sang : Sang-Pur
| Identité du Sorcier
ღ Baguette magique: Bois de saule, crin de licorne, 35 cm. ღ Particularité: Imite le Fourchelang (s'en rendra compte à ses 17 ans) ღ Maison fréquentée à Poudlard: Gryffondor
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Physique
Des cheveux flamboyants ... C'est sûrement cette coiffure frappante, tape à l’œil, mais naturelle, qui rendait hommage à sa lignée. Grand dadais, relativement imposant, légèrement grassouillet, Ronald a tout ce qu'il faut pour être considéré dans les normes. Ses coups, qu'ils portent fréquemment à Harry, semblent la plupart du temps secs, et brutaux. Pas particulièrement attrayant, il porte souvent l'un des gros pull-over en laine, que sa mère tricote avec soin pour les fêtes de Noël. Par grand froid, emmitouflé dans une épaisse écharpe laineuse, un bonnet à pompon recouvrant ses oreilles exposées au froid glacial, des plaques rosées apparaissent sur ses joues légèrement bombées, dissimulant les habituelles tâches de rousseur, réticentes. Portant, la plupart du temps, des habits ou des robes de sorcier de seconde main, ses vêtements sont souvent démodés, parfois un peu vieux-jeu. Ses mains lourdes, maladroites, aux jointures souvent blanches, sont fréquemment recroquevillées. A vrai dire, cette envie de comprimer ses poings lui arrivait subitement à chaque fois que la fouine de Malefoy pointait le bout de son nez, ou bien encore ses deux acolytes, tous les deux attardés, Crabbe et Goyle. D'ailleurs, le jour où il traînera aux côtés de Malefoy, alias "La Fouine", Godric Gryffondor pourra se retourner une bonne quinzaine de fois dans sa tombe, et saluer Salazar, par la même occasion ... Ses yeux, bleus, peuvent aisément témoigner de l'état mental de Ron : énervement, frustration, gaieté. Aussi, des moues dubitatives et absentes couvrent le visage, alors inanimé et éteint, pendant les double-cours de Potions ou de Métarmophose. Parfois, pendant les longues périodes de bouderie, c'est souvent une mine renfrognée, qui occupe le visage rouquin et pâle du Gryffondor. |
Caractère
Ronald Weasley ... Mmmmh, un autre encore, de la famille de Arthur Weasley ... Outre une fascination pour les arts et technologies moldues, qu'il tient évidemment de son père, comme s'il s'agissait d'un caractère héréditaire, Ron est éminemment buté. Têtu comme un âne, il n'accorde ses excuses que très rarement, et outre facilement. Défendant la franchise et le respect, il ne supporte pas d'être trompé. De plus, il peut supporter plusieurs semaines d'un froid insistant avec Harry ou Hermione. En y réfléchissant, il est sûrement le plus soupe-au-lait du trio. Peu discret, il ne peut mépriser quelqu'un, pour des raisons tout à fait futiles, sans que ce dernier le sache quelques secondes plus tard, l'ayant entendu. Manquant aussi cruellement de tact, il ne peut émettre une critique sans froisser son interlocuteur. La rhétorique, ce n'est pas pour lui, c'est certain ! Aussi, une paresse intense rythme ses journées, où il préfère jouer ou s'adonner à des siestes sur les sofas. Peu travailleur, il ne fait jamais preuve de ses entières capacités ... Dommage. Peu sentimental, il ne peut comprendre les réactions de la gente féminine, qu'il blesse souvent, qu'il trouve paradoxalement incompréhensibles et pas adaptées à la situation ... Irresponsable, il n'arrive pas à tenir un engagement, sans qu'il soit poussé par ses amis ou ses parents. Grognon, assez souvent, il jure facilement, étant grossier. Il s'est aussi forgé un esprit assez économe, vu les situations financières de sa famille. En plus, il ne peut s'empêcher de s'échauffer rapidement, de rire fréquemment et plaisanter constamment, en compagnie de Harry. Très protecteur, il ne supporte pas qu'un autre élève tourne autour de Ginny, sa petite soeur. Timide, aussi, et fier, gourmand et facilement susceptible, Ron est bien un caractère qu'on ne peut dompter ... |
Histoire
"Fred, lâche ce scalpel immédiatement ! Arthur, prends-le lui, voyons !" C'est sur ces mots là que Ronald Bilius Weasley vint au monde, à l'hôpital Sainte-Mangouste, le 1er Mars 1980. Alors que Molly Weasley hurlait sur l'un de ses jumeaux, alors âgé de deux ans, qui maniait dangereusement un scalpel, Arthur maintenait fermement le nouveau venu dans ses bras, laissant le bébé capturer, dans ses doigts minces, son nez légèrement pointu. Extraordinairement calme, Ronald ne pleurait pas. A la droite d'une mère essoufflée, en sueur, la bouille d'ange de Bill, âgé de dix ans, qui tentait, tant bien que mal, de se hisser maladroitement au-dessus du lit, pour veiller si sa mère allait pour le mieux ... Accroché à la jambe de Arthur Weasley, Charlie, six ans, réclamait de sa voix claire, presque féminine, son nouveau petit frère, voulant compter à tout prix le nombre de tâches de rousseur, héréditaires dans la famille. Un Percy impassible, presque dépassé par les évènements, frottaient inlassablement ses yeux, fatigué par l'effervescence nocturne. Enfin, un George turbulent s'amusait à essayer son stéthoscope, dans les bras d'un médecin, qui contenait difficilement la fougue gaie du petit enfant. Vous l'aurez sans doute compris : la famille est une valeur essentielle, chez les Weasley. Et de la famille, par la Barbe de Merlin, chez les Weasley, il y en a. En passant par Septimus, Bilius, Muriel ou encore Mafalda, les Weasley sont aussi nombreux que détestés par les Sang-Purs. Je vous laisse donc imaginer ... Car en effet, les Weasleys, bien qu'ils soient des Sangs-Purs, sont refoulés par les plus grandes familles de sorciers, dont les différents adhérents à cette classe supérieure, hautaine ou encore matérialiste, dénoncent leur "goût prononcé pour les Moldus, impurs, pour ne pas dire race inférieure". En toute connaissance de l'aversion qu'ils provoquent chez ces bourgeois révolutionnaires, la famille de Arthur Weasley n'a jamais voulu appartenir à ce cercle fermé et sombre, d'ailleurs. En plus d'être haï par une partie restreinte de la communauté sorcière, les Weasleys ont toujours nourri une admiration pour les personnes dépourvues de pouvoirs magiques, leurs technologies entièrement mécanisées ou encore leurs pratiques entièrement dépourvues de magie, à la grande surprise de la vaste famille de rouquins. Il est aussi évident que Molly et Arthur, accompagnés par leurs enfants, sont fermement opposés aux idées de Vous-Savez-Qui, et ne croient pas en sa disparition, depuis le jour, tiraillé entre la perte de deux anciens membres de l'Ordre du Phénix et l'aboutissement, certes effectué par un nourrisson apparemment ordinaire, de toute une aventure, sans qu'elle soit réellement achevée. Aussi, les Weasleys sont aussi montrés du doigt, pour leurs revenus maigres, et la précarité de leur séjour. Bien qu'il soit chaleureux, accueillant et douillet, avoir des tonneaux, des pneus ou des seaux vides dans sa cour n'est pas la meilleure impression extérieure, chez les Moldus comme chez les sorciers ... Et encore, je n'ai pas encore parlé des gnomes ! Avec un simple revenu d'employé de Ministère, dans le Service de détournement de l'artisanat moldu, quasi inexistant, Arthur, bien que sorcier affirmé et père exemplaire, peine à faire vivre convenablement sa famille. Enchaînant les heures supplémentaires, à la grande fureur de sa femme, et à la déception de ses enfants, Arthur mérite sûrement la palme du père le plus dévoué, éminemment protecteur, même s'il arrive qu'il soit irresponsable, avec une Ford Angelina ensorcelée, par exemple ... Quant à Molly Weasley, rondelette et généreuse, elle tient l'ensemble de la maisonnée à bout de bras, lançant bien quelques centaines de sortilèges ménagers, tranchant l'air avec sa baguette, ensorcelant poêles, fourneaux et aiguilles à tricoter. Fan de Moldubec et Lockhart, elle tient éperdument à ses enfants. Alors, juste un petit conseil, éviter de vous prendre à Ginny, ou à de ses frères : Molly est tenace, et ne lâche jamais le morceau. Des trois premiers enfants de Molly et Arthur, tous nourrissent des carrières grandioses, déjà teintées d'une réussite indéniablement présente. Que ce soit Bill, conjureur de sort chez Gringotts, Charlie, dresseur de dragons en Roumanie, ou encore Percy, employé au Département de la Coopération magique internationale. Quant aux jumeaux, Georges et Fred, ils s'imaginent déjà grands artificiers, ou encore teneurs d'une boutique de Farces et Attrapes, rivalisant avec Zonko. Ginny, quant à elle, nourrit tous les espoirs pour suivre les traces de ses grands frères exemplaires. En réalité, seul Ron demeure dans un flou total ... A vrai dire, Ronald Wealsey n'avait jamais été entièrement intégré dans cette émulation fraternelle. Préférant s'imaginer sur un Éclair de Feu, capitaine de l'équipe des Canons de Chudley, Ron s'imagine, depuis sa plus tendre enfance, auréolé de gloire, au grand bonheur de ses parents. Seulement, la Réalité, souvent cruelle, revient facilement à la charge, distillant par la même occasion les espoirs vains du rouquin, et sa confiance en soi, désormais amochée, au passage. Depuis toujours, Ron nourrissait, contre son gré, un terrible manque de confiance en lui, perdant fréquemment ses moyens, rougissant. D'ailleurs, il lui arrive de penser, dans ses heures les plus noires et sombres, qu'il n'est qu'un accident, un enfant non désiré, oublié par le venue au monde de l'unique fille de son immense fratrie, attendue et espérée par ses deux parents, soulagés d'avoir enfin une fille. Pas exceptionnel en cours, ne sentant pas à la hauteur des espérances parentales, rodées par les réussites scolaires exceptionnelles de leurs trois premiers fils, Ron broie souvent du noir, seul face à ses pensées complexant. D'ailleurs, Ron ne supporte ni l'hypocrisie, ni le mensonge. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'était facilement attaché à l’Élu. Le jour où Ron découvrit ses pouvoirs magiques ne fut qu'un soulagement pour la famille au grand complet. Outre des félicitations, il ne retenait pas grand chose de cette journée. Après tout, il avait toujours vécu "sorcier", sachant éperdument qu'il irait, lui aussi et comme ses frères, à l'école de sorcellerie Poudlard, comme sa lignée. Le jour de sa rentrée fut, quant à elle, bien plus mémorable et exceptionnelle. Pensez-vous qu'il ne fallait pas une chance inouïe pour s'installer, sans s'en rendre compte, dans le même compartiment que l’Élu, l'illustre Harry Potter ? Objectivement, c'était sûrement la meilleure chose qui soit arrivée au rouquin, dans toute sa vie ... Quant à ses années à Poudlard, que peut-on en dire ? Se lier à Harry et à la meilleure élève de sa promotion, s'attirer des ennuis perpétuels, comme un chien à trois têtes, des Filets du Diable, une énigme de potions et Vous-Savez-Qui en personne, rien de très important. Enfin, aider l'Elu à tuer un Basilic avec une simple épée, ou bien encore découvrir que le rat qu'il emmenait un peu partout, et qu'il possédait depuis treize années, était en réalité un Animagus, qui avait trahi les parents de Harry, les ayant délivrés au Seigneur des Ténèbre, avait aussi bouleverser les destins du rouquin. Comme quoi, Poudlard est bien plus qu'une simple école, non ? |
Test RP
Des rayons lumineux, transperçants, traversaient le Dortoir des Garçons, jetant, sur les organes occulaires d'un adolescent à la chevelure flamboyante, vraisemblalement un Weasley, un halo de lumière filtrée par les paupières claires, protégeant les iris bleus du Gryffondor encore endormi. Il gesticula légèrement, tentant d'attraper une mouche invisible, ou du moins la source embêtante de la lumière vive, qui l'avait tiré d'un sommeil profond. Toujours les yeux fermés, Ronald Weasley bailla bruyamment, ouvrant une bouche béante, découvrant ses amygdales. Il claqua à trois reprises sa langue contre son palais, puis s'étira lourdement, lâchant un soupir étouffé, à mi-chemin entre la plainte et le gémissement. Enfin, il ouvrit ses yeux, crispant l'intégralité des muscles de son visage. Il frotta frénétiquement une gêne réticente, et daigna enfin se hisser. Il regarda, d'un air méprisant, les rideaux du lit à baldaquins grands ouverts. Le Gryffondor grommela, se voulant d'avoir, une nouvelle fois, oublié de tirer les épais rideaux de velours, qui l'aurait, sans aucun doute, permis de dormir plus longtemps encore.
Ses pieds s'infiltrèrent, comme s'ils s'émouvaient par eux-mêmes, tous seuls, dans des chaussons moelleux, et supportèrent le poids total du rouquin, qui s'était levé, observant un Parc désert du haut de la Tour des Gryffondors. Il enfila un peignoir, sur lequel une "W" mauve était brodé soigneusement, signature de fabrication "made by Molly Weasley." L'élève s'avança lourdement, sommeillant toujours, vers un lit à baldaquin, aux épais rideaux tirés, dissimulant le voisin de chambrée qui dormait encore. Arrivé, il ouvrit, avec sa main lourde, le pan de tissu, qui glissa dans un léger sifflement, pour laisser découvrir Harry, allongé piteusement, dans une position bizarre, voire inconfortable aux yeux de Ron. Étouffant un rire gras, il posa ses yeux la petite montre qui était sur la table de chevêt, qui indiquait les neuf heures. La figure rougie de Ron devint rapidement pâle, affichant une mine déconfite. Il devait déjà avoir retrouvé Hermione, qui les attendait sûrement dans la Salle Commune, pour prendre leur petit-déjeuner. Paniqué, il posa sa main lourde, portant encore les marques de son oreiller. Il secoua vigoureusement son meilleur ami, qui ouvrit rapidement ses yeux verts, tout bouleversé et engourdi.
Ronald s'écria, d'une voix plus aiguë que d'habitude, trahissant son anxiété qu'il n'arrivait pas à dissimuler :
"Harry, lève-toi vite ! Hermione nous attend depuis une bonne demie-heure ! Tu sais bien qu'elle a horreur de ça ... Par la Barbe de Merlin, Harry, debout !"
Le corps frêle de son ami souleva légèrement les draps qui l'enveloppaient, unique réponse qu'il apporta à Ron. Le dadais se retourna, traversa rapidement la pièce désertée par leurs camarades de chambrée, tous adonnés à leurs activités personnelles et respectives. Son pied finit dans une malle lourde, dure, qui jonchait le sol. Lâchant un juron, se massant l'orteil, Ron renonçait presque à leur partie d’Échecs Version Sorcier de la vieille, qu'ils achevèrent tardivement dans la nuit.
***
"Non et non, Ron, tu n'iras pas au Terrain de Quidditch ! Je te signale que tu dois finir ta dissertation en Astronomie !"
Ron ignorait totalement l'avertissement de son amie, Hermione, qui avait rapidement pardonné leur léger retard, amusée, à force. Alors que le rouquin buvait d'une traite son verre de jus de citrouille, il lâcha un clin d'oeil complice à Harry, assis en face de lui. Signe complice qui n'échappa pas au regard d'Hermione, qui ne peut s'empêcher, après avoir avalé le morceau de toast qu'elle mastiquait longuement :
"Ron, non ! Harry est excusé, pour le devoir d'Astronomie, mais toi non !"
"Par Merlin ! Hermione, c'est le premier entraînement de l'année ! Laisse-moi au moins regarder ça ! En plus, il manque des joueurs ! Il y aura les sélections !"
Hermione étirait un sourire forcé, crispé. C'était parfois inquiétant, quand elle prenait une telle moue. Aussi, Ron s'attendait déjà à une concession à faire, comme, par exemple, finir l'après-midi dans un coin de la Bibliothèque, à rédiger l'interminable dissertation qu'il devait rendre pour le début de la future semaine. Aussi, il entendit à peine son amie planifier :
"Bon, ce sera de nouveau une longue soirée d'études, Ronald ..."
Ron n'était pas alarmé, loin de là. Il savait pertinemment qu'il profitera d'une introduction rédigée par les soins de Hermione, qu'il n'avait, d'ailleurs, pas encore commencée. Et puis, il comptait bien user de son regard mi-larmoyant, mi-pathétique, pour que sa meilleure amie daigne enfin l'aider, rédigeant partiellement son devoir à rendre. C'était périodique, comme phénomène. Non pas que Ron ne disposait pas des capacités nécessaires pour conclure convenablement un travail long, fastidieux, barbant ; c'était, en réalité, plus un effet d'une paresse profonde, qu'il ménageait que très rarement.
A vrai dire, c'était presque un caractère complémentaire, vu la base caractérielle dont il disposait. Souvent dans l'ombre de ses deux meilleurs amis, Ron était souvent le plus oublié, sans doute à cause de son statut plus défavorisé et méprisé. Les Weasleys, bien qu'ils soient intégrés dans les causes bonnes et dirigées dans la magie blanche, n'étaient pas appréciés par de nombreuses familles, surtout aux yeux des foyers Sangs-Puristes. Aussi, camouflé par le passé lourd et le courage grandissant, parfois même outrant de Harry, qui ne reculait devant rien ou encore la culture et la logique étendues et enrichies, que Hermione utilise dans tous les domaines des études. C'était une situation relativement inconfortable, mais que Ron occupait avec une indifférence totale. Au moins, il pouvait compter sur des amis viables, autrement dit Harry et Hermione. C'était tout ce qu'il comptait, après tout ...
Seulement, il était évident qu'il ne renonçait pas une heure de gloire, personnelle, dont il profiterait un jour, peut-être. S'imaginant en train de brandir la Coupe de Quidditch, avec un écusson de Préfet accroché sur son uniforme, juste au-dessus d'un coeur battant encore un rythme avoisinant les 25 000 pulsations secondes, gagnant l'admiration de la gente féminine, séduite par l'exploit sportif d'un nouvel gardien de buts ...
Ron mâchait, sans s'en rendre compte, un bout de toast qu'il mastiquait sûrement depuis cinq bonnes minutes. La bouillie chimérique, visqueuse et gorgée d'une salive sucrée, encore parfumée par la saveur invasive d'une citrouille orangée. Devant lui, une Hermione, effarouchée, lançait un regard insistant au Gryffondor roux, qui se demandait bien quelle mouche avait bien pu la piquer. Il regarda la mine amusée de Harry, qui camouflait son rictus derrière un verre rempli d'un liquide orange, qu'il porta, avec une peine silencieuse, à ses lèvres, évitant de faire éclater une cascade déferlante de notes aiguës. Ron, qui avait enchaîné, comme une machine infernale qu'on ne pouvait calmer, une saucisse, répondit, la bouche pleine, devant la mine qui affichait un dégoût amplifié de son interlocutrice :
"Moui, bien chûr !"
Pourquoi fallait-il qu'il acceptât tout, sans savoir préalablement à quoi il s'engageait ? Très bonne question. N'empêche qu'il ignorait la part de son contrat, qu'il avait tout de même signé.
Il avala, en même temps que le gros bout de saucisse, une légère crainte, chaude et bouffante. Et puis bon, il n'y avait pas de cours, aujourd'hui. Hermione n'allait pas le harceler, juste pour un petit devoir d'Astronomie.
C'est ce qu'il pensait.
***
"Non mais quel pot de colle, ce Colin Crivey ! Je savais qu'il était fan de toi, Harry, mais au point de se présenter aux sélections ! Et il pensait quoi, en fait ? Qu'il allait devenir Poursuiveur, franchement ? Avec son petit corps, tout frêle et maigrichon ? Il n'était tout de même pas sérieux, hein ?"
Le coude de la jeune Miss "Je-Sais-Tout" s'enfonça rudement dans les côtes de Ron, qui, suffoquant, regarda avec étonnement les lèvres pincées et sévères de Hermione, ainsi que le sourire embarrassé de son meilleur ami. Le cliquetis d'un illuminateur d'appareil photo, plus sec et froid qu'à l'ordinaire. Ron devint soudainement pâle, déconfit. Il avait encore fait une gaffe, frôlant le monumental, assurément. Il se retourna, confus et honteux, devant deux petits eux, qui rougissaient, embués par de grosses larmes qui apparaissaient sur ses joues. Le minuscule élève s'enfuit rapidement, abandonnant son appareil photo sur le sol, en un léger vacarme, dans l'effervescence de la Grande Salle, où tout le monde s'affairait à manger le plus rapidement. Ramassant l'objet, qu'il regarda fixement, Ron sentait le regard foudroyant de son amie se poser sur lui, brûlant sa peau, comme si elle pouvait émettre des lasers.
Ron resta planté devant son assiette, apparemment déçu et coupable. Aucun commentaire supplémentaire ne suffisait. Bégayant, il s'excusa, jurant intérieurement ô combien il pouvait niais et idiot, par moment. Il promit, sans réellement y croire, qu'il irait s'excuser, auprès du camarade lilliputien, avec un ton qui trahissait toute sa paresse. Il termina d'avaler sa soupe au potiron, frustré.
***
Il flottait, dans la Salle Commune des Gryffondors, une ambiance banale, habituelle. Dans un coin, certains élèves étudiaient, ou chahutaient, ou s'exclamaient encore autour d'une nouvelle farce et attrape, ou bien encore à cause d'un coup mal anticipé dans une partie d’Échecs Version Sorcier. Sur l'une des tables désertées par toute la horde d'élèves de la Maison du courage, une Hermione agacée attendait son meilleur ami, Ronald, qui se faisait une nouvelle fois attendre. Ça en devenait une habitude, pour la première de sa promotion, d'attendre, parfois pendant de longues dizaines de minutes, "son élève", si on pouvait le dire ainsi ...
La Né-Moldue releva les yeux, voyant un élève descendre de l'étroit escalier menant aux Dortoirs. A sa grande surprise, elle apperçut enfin le rouquin, qui la cherchait apparemment des yeux. Elle leva sa main, faisant de grands signes. Ron la localise enfin, et s'avança vers elle. Tirant lourdement une chaise, s'asseyant, sans aucune conviction, il fixa Hermione, niais. Sa meilleure amie, comme si elle connaissait déjà la question implicite que lui lançait le regard implorant de son interlocuteur, céda. Elle murmura, presque amusée :
"D'accord, mais je ne te rédige que l'introduction, on n'est bien d'accord ?"
Ron sourit, satisfait. Il attrapa, sans réellement le vouloir, la main chaude de Hermione, qui relâcha rapidemetn, gêné. Voulant oublier la brève connection entre les deux peaux, il tendit son parchemin, et une plume. Voyant la main de sa meilleure amie s'affairer sur le parchemin encore vierge, Ron ajouta, ébahi :
"Hermione, tu es vraiment géniale, tu savais ?"
Il soupira, béat. Des journées comme celle-ci, il voudrait en entamer chaque matin, dès le réveil, car au fond, seuls Harry et Hermione comptaient. C'était ses deux meilleurs amis, après tout ... |
Hors RP
ღ Prénom : Gaëtan ღ Pseudo : / ღ Âge : 16 ans ღ Expérience de RP : 3 Années au compteur ღ Célébrité de l'Avatar: Rupert Grin
ღ Comment avez-vous connus le forum : Par l'Admin ღ Que pensez-vous du forum : Nice fofo ! ღ Le code du règlement : CODE VALIDE PAR HARRY |
Dernière édition par Ronald B. Weasley le Sam 20 Oct - 22:42, édité 14 fois |
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