Anthony Goldstein est né par une belle nuit d’hiver dans un hôpital moldu à proximité de Londres. Ses parents, Lunea et Caleb n’attendaient pas la venue d’un enfant si tôt mais ils virent cette grossesse puis cette naissance comme un cadeau du ciel. Arya était une moldue tandis que Caleb était un sorcier. Tout deux étaient anglais et venant respectivement de deux familles bourgeoises, ce qui leur assurait un niveau de vie élevé. Ils entourèrent leur fils d’amour et deux ans plus tard, ils lui donnèrent une petite sœur, qu’ils baptisèrent Arya, du nom de la mère de Lunea.

Anthony commença sa scolarité par la maternelle, dans une école moldue. Lorsqu’il eut 6 ans, ses parents décidèrent d’engager des professeurs particuliers. Non pas qu’ils ne voulaient pas que leur aîné soit scolarisé différemment des autres enfants, mais l’apparition de ses pouvoirs – s’il s’avérait être sorcier – allait arriver endéans deux ou trois ans, et les jeunes parents ne voulaient pas risquer des problèmes. Effectivement, deux ans plus tard, le jeune garçon donna la preuve de son sang de sorcier en dévalant deux volées de marches en marbre et en ressortant sans une égratignure. Plus de peur que de mal, et beaucoup de joie traversèrent la maisonnée ce soir-là.

L’été suivant ses 11 ans, il reçut sa lettre de Poudlard. Il alla faire ses emplettes avec son père, qui lui offrit un chat blanc baptisé Snow. En septembre, toute la famille l’accompagna à la gare, pour son plus grand bonheur. À l’école, il se montrait assez solitaire, ne se liant pas avec grand monde. Cependant, il s’entendait avec tout ses camarades. La première année fut également celle de Harry Potter, le garçon ayant survécu. Anthony ne le connaissait pas personnellement mais s’était toujours dit qu’il avait l’air fort sympathique. Sa seconde année à Poudlard fut plus mouvementée, la Chambre des Secrets ayant été ouverte. Ses parents ne le laissèrent pas à l’école jusqu’à la fin de l’année et hésitèrent même à le laisser entamer sa troisième. Ils acceptèrent finalement, faisant grandement confiance au professeur Dumbledore. Cette année-là, Anthony dut choisir ses options : étude des runes et soin aux créatures magiques. En outre, sa sœur entra également au collège, rejoignant la même maison que lui. Ce fut également lors de cette année là, que le jeune homme - alors que ses camarades regardaient les filles d'un autre oeil - se rendit compte que les filles comme les garçons l'attiraient, à priori.

Je m’étais levé tôt ce matin, bien plus tôt que d’habitude. Il faut dire que nous allions avoir un match dans quelques petites heures, et que je ne pouvais plus dormir. En effet, ce match était le dernier de la saison, nous le jouions contre les Rouges et Ors, et si nous gagnions, la Coupe serait à nous, ce qui n’était pas arrivé depuis plusieurs années, pour mon plus grand malheur ! Cette fois-ci devait être la bonne, absolument ! Et ce malgré l’excellent attrapeur que faisait Potter… Je m’étais donc levé bien trop tôt et j’étais excité comme une puce, ce qui n’étais pas bon. Je me forçai à me calmer, fit quelques étirements, puis, incapable de rester en place, je descendis à la grande salle, qui était bien entendu quasiment vide. Bon, à part les membres des deux équipes. Je n’étais apparemment pas le seul à être pris d’insomnies en ce samedi matin. Je saluai tout le monde, ceux de ma maison comme les autres, avant de m’attabler pour prendre un conséquent petit déjeuner. Des œuf, des toasts, des haricots, du bacon et un bol de porridge. Il me faudrait bien ça dans le ventre pour tenir tout le temps du match !

Le temps passa plus rapidement que je ne l’aurais pensé et la Grande salle se remplit vite de supporters de nos deux équipes. La tension montait et nous partîmes tous vers le terrain, en quête d’un peu de calme. Le répit ne fut pas de longue durée. Toute l’école semblait s’être déplacée pour nous voir jouer. Malheur… Il fallait absolument gagner !

Le jeu commença sur les chapeaux de roues et nous fûmes très vite en difficulté. L’équipe des gryffondor était plus – et mieux, certainement – entraînée que nous, mais nous étions bien décidés à leur montrer que nous pouvions aussi briller sur le terrain, et pas seulement lors des examens, comme on le disait dans les couloirs de Poudlard. Je lançai un œil à notre attrapeur, fit une embardée pour éviter un cognard qu’un des frères Weasley venait de m’envoyer, récupérai le souffle alors qu’un de leur poursuiveurs le lançait à un camarade et marquai. Il fallait absolument que nous reprenions de l’avance.

Le jeu continua, nous ne gagnons pas de points, mais n’en perdions pas non plus. Je profitai d’un instant plus calme pour regarder les scores. Aussitôt, je me rendis compte que si nous attrapions le vif et que nous marquions un but maintenant, la victoire serait pour nous, à dix point prêts. Je m’approchai de notre attrapeur. Aussitôt notre capitaine s’approcha aussi. En quelques gestes, quelques paroles, ils comprirent mon idée. Le capitaine se chargeait de mettre l’équipe au courant, tandis que nous reprenions nos place. Il nous fallu attendre de longues minutes avant que le vif ne réapparaisse. Heureusement Corner le vit avant Potter et fonça. Je bousculai un de poursuiveur en robe rouge, m’emparai du souaffle et fonçai vers les but ennemis. Sans réfléchir, je visai, lancai, réussis mon tir.

Un grand silence s’abattit sur le stade avant que celui-ci ne s’emballe criant à la victoire. Ce ne fut que lorsque je tournai le regard vers le reste de mon équipe que je sus que nous avions gagné…
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